14/11/2019

Préjudice exceptionnel d'anxiété reconnu pour la victime d'une compresse oubliée durant 27 ans

"la longue période d'errance diagnostique que la victime a subi est à l'origine d'un préjudice exceptionnel d'anxiété, distinct et autonome des chefs de préjudice réparant les souffrances endurées et le déficit fonctionnel permanent, dès lors qu'il a vécu une longue période d'incertitude intense suscitant une peur de mourir imminente. Il résulte de l'instruction que l'important délai pour identifier l'origine des hémoptysies du requérant et l'évocation à deux reprises d'un possible cancer du poumon ont entraîné une très vive angoisse quant à la gravité de son état et l'issue incertaine de ses affections. Dans ces conditions, Mr X a subi un préjudice exceptionnel d'anxiété". TA Paris 24/10/2019. Un dossier du cabinet VFD.